« Dans cette cour… » annonce la Reine Régente. « Nous nous réunissons pour élaborer l’avenir de l’île ». Et lors de la Bénédiction des Enfants, citoyennes et citoyens se réunissent pour préparer les sentiers de celles et ceux qui vivront cet avenir. « Un futur aussi vaste que le reflet du soleil sur les flots de l’océan… » poursuit Míriel. « Puisse la Force de Núménor croître en eux et sa sagesse guider leurs p… ». C’est à ce moment qu’un tremblement se fit sentir. Suivi d’un autre bien plus puissant. La fin de Núménor. « La fin de l’humanité ». Et ce fut la fin du rêve. « À même le Palantíri ». […] « La Reine est soit aveugle, soit une adoratrice des Elfes ! » scande un homme au milieu d’une foule. « Nous ne pouvons pas leur permettre de nous voler nos travails et nous voler notre île ! ». « Si L’Elfe était ici-même… » intervint alors le Chancelier Pharazôn. « Que verrait-elle ? Des hommes de Núménor ou des enfants geignards ? ». Oui, il est temps de rappeler au peuple qu’il est les filles et fils des Edain. « La Maison qui vainquit Morgoth lui-même ».
Le Mithril, minerai aussi léger que la soie et plus résistant que le fer, a donc été découvert à cette époque ! Intéressant. Dommage que le rythme s’enlise à une cadence boueuse durant ses trois-quart et cela sans que notre affect envers les différents personnages ne s’améliore. Au bout de quatre épisodes, je dois bien admettre que ma patience commence à s’éroder. Galadriel et sa colère contenue me fatiguent. De même que la pugnacité première de Míriel à ne pas prendre les risques nécessaires malgré les présages du Palantíri et les récits de Galadriel. Son courage retrouvé à la fin de l’épisode vaut ceci-dit le détour. Le sien et celui de son peuple.
Tout de même ! Qu’il est agaçant de constater à chaque fois que le dernier quart vaut son pesant de mithril ! Si tout l’épisode pouvait être revêtu d’une telle densité, ce serait parfait. Enfin… Au moins le chant de Disa à même le Royaume de Khazad-Dûm résonne t-il dans les coeurs. De même que la colère de Durin envers la couardise de son père et la hantise de Elrond de ne jamais être à la hauteur des exploits du sien. « Ne gâche pas le peu de temps temps qui vous reste à l’ignorer » lui préconise l’elfe. Incontestablement l’arc narratif le plus intéressant pour l’heure. À voir si le « Retour de Sauron » à même les Terres du Sud et l’odyssée de la Reine Humaine et de la Commandante Elfe parviendront à les rejoindre.
