Parfois, il s’agit « juste » de s’acheter des fringues ou de pouvoir se la donner entre potes. Souvent, il s’agit de survivre en ayant de quoi se nourrir et s’abriter. Phénomène social intemporel, la prostitution des adolescents (16-25 ans) a malheureusement connu un regain d’intérêt du fait de la crise qui, depuis bientôt une dizaine d’années, n’a de cesse de miner les ambitions des jeunes les plus en marge de la société. Et notamment les gays.
Selon une étude menée à New York City, 40% des jeunes sans-abris seraient homosexuels. Beaucoup d’entre eux se font d’ailleurs mettre à la porte par leur propre famille (parents, grands parents) et, pour survivre, ont souvent recours au « Survival Sex ». Laquelle pratique est souvent introduite via un « ami » commun. En échange : de l’argent en cash et parfois, un endroit où rester dormir. Certains reçoivent même des vêtements, des cigarettes, de la weed.
Et ne croyez pas que ce phénomène n’est circonscrit qu’à New York. Hier, David Douillet, député des Yvelines (et ancien champion du monde de Judo), a dû s’expliquer face à des accusations homophobes l’accusant de subventionner le lobby LGBT au travers d’une association d’aide aux jeunes homosexuels rejetés par leurs parents. Il y a encore beaucoup de chemin à faire avant de parvenir à ne serait-ce qu’un fragment de la société idéale.
