Le Menu : Les Plats De L’Abîme

Le Menu

« Il va pouvoir accueillir tout le monde ? » s’interroge Margot alors que le bateau censé les amener jusqu’à l’île du chef s’apprête à accoster. « Bien sûr ! » lui répond son compagnon, Tyler. « Douze convives au total ! ». « Seulement ?! Et ils comptent faire leur marge comment ? ». « 1250 dollars par tête ! Voilà comment ! ». Damn. Margot est bien contente d’être invitée. […] « Bienvenue à toutes et à tous » les accueille Elsa. « Soyez certain(e)s que nous nous efforcerons de faire de votre séjour un moment inoubliable ». […] *Clap* En un instant, l’attention des client(e)s fut happée par le Chef Slowik. « Bienvenue à Hawthorn… » déclare le maitre des lieux. « Le Menu peut à présent commencer ».

Le Menu

La raison pour laquelle je n’ai pas mis de bande-annonce à cette review est simple —> Le Menu fait partie de ces films qui se savourent dans le noir le plus complet. Ou du moins le moins éclairé possible. Pour vous dire, j’avais beau être au courant de la chose, j’ai réussi à me faire spoiler par le menu (badum) du MK2 Bibli lorsque celui-ci m’a indiqué le genre de l’oeuvre. De la même façon, et quand bien même je ferai en sorte d’en dire le moins possible, lire ce papier pourrait vous gâcher en partie l’expérience.

Quoiqu’il en soit, nous voilà face à un récit au concept original et à l’exécution soignée. Ça ne l’empêche pas d’être victime de quelques écueils narratifs mais, dans l’ensemble, on passe un bon moment. Je ne suis pas sûr que cela soit le cas de nos douze invité(e)s mais passons. Les mécaniques auraient gagnés à être moins convenues et plus réalistes mais le fait qu’en les temps qui courent, l’innovation reste l’exception qui confirme la règle, place directement Le Menu à part. En dépit de ses défauts.

Le Menu

On pourra compter sur un casting de premier pedigree pour passer outre. Ainsi qu’un humour pince sans rire qui m’a touché la plupart du temps. Niveau suspens, passé le cliffhanger du premier quart, j’ai peiné à rester dans un état de tension du fait d’une cohérence friable. Le divertissement, en revanche, m’a accompagné tout du long. Et c’est tout ce que je demandais ! Un brin d’audace, une pincée de surprise et le spectacle des papilles.

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Catégorisé comme Ciné

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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