Le fondamentalisme religieux traité comme une maladie ?

Radicalisation d’un individu au sein d’un courant religieux qui soit suffisamment forte pour l’amener à accomplir des actes incompatibles avec le modèle sociétal en vigueur : c’est en quelques mots la description typique de ce qui pourrait à terme être considéré comme une maladie mentale. Cette conclusion, c’est Kathleen Taylor, scientifique attitrée, qui en a fait la démonstration lors d’une conférence sur le cerveau au Pays de Galles. Et les candidats idéaux sont bien évidemment l’islam radical ou encore le catholicisme intégriste qui se débrouillent pour amener des personnes à avoir des comportements abjects et d’une intolérance totale avec son prochain du fait de sa différence de pensée.

Il se pourrait donc qu’un jour nous voyions fleurir des psychologues « anti-fondamentalistes » un peu partout dans les grandes villes. De là à dire que le problème sera réglé : il n’y a qu’un pas que nous ne franchirons pas. Pour la simple et bonne raison qu’une personne qui a subi un lavage de cerveau ne va pas croire qu’elle agit bizarrement mais que ce sont les autres qui agissent bizarrement. Arrivé à ce constat, il faudrait soit forcer ces personnes là à assister aux séances comme c’est le cas en Arabie Saoudite (avec peu de succès), soit les sensibiliser au travers de campagnes spécifiques. Dans tout les cas, la partie ne s’annonce pas gagnée d’avance.

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

Voir tous les articles de Faël Isthar.
S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires