3,169 millions de chômeurs : un chiffre de plus en plus proche du triste record de 1997 où le chômage avait pété le plafond à 3,19 millions de sans emplois. Record qui ne devrait d’ailleurs pas tardé à tomber puisque le chômage continue encore et toujours à augmenter depuis la tristement célèbre crise des subprimes en 2007.
Et ceux qui sont le plus affecté par ces chiffres, c’est évidemment les seniors (50 et +) qui peinent à retrouver un emploi du fait de leurs prétentions salariales plus élevées et parce qu’en France, embaucher un senior c’est pas swag. Qu’en est-il des jeunes ? Ce sont les moins affectés par ces chiffres…mais également les plus exploités.
Au pire enchainant les CDD, au mieux décrochant un CDI mais se coltinant des heures supplémentaires non payées en plus de ne pas être récompensés à la hauteur de leur statut et de leurs efforts. Et si ils sont pas contents ? La porte leur est grande ouverte et l’entreprise ne tardera pas à embaucher un autre jeune motivé comme jamais pour avoir sa place.
Ne parlons pas du plan de carrière pas folichon pour un sou : le jeune doit rester à sa place et respecter l’autorité des plus grands. Cette mentalité et conception du travail un tantinet nauséabonde (combinée à un code du travail à la masse depuis les dernières calendes grecques) font qu’aujourd’hui, 1/3 des diplômés songent ou se sont déjà tournés vers l’étranger : le Canada faisant naturellement partie des pays les plus sollicités (et il nous le rend bien). Autre tendance : le recours de plus en plus important à l’auto-entrepreneuriat avec ses propres fonds ou via des collectifs tels que France Active.
