« Y’avait des nègres américains qui étaient pour l’esclavage » @laurossignol à propos des femmes voilées. pic.twitter.com/Wzxb9CcLGk
— NON (@VotezNon) 30 mars 2016
On tient la polémique du jour \o/ Ce matin, alors qu’elle était interrogée sur RMC quant à la « mode du voile », la ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes et co-fondatrice de l’association SOS Racisme a réagi de manière assez clair sur le sujet. À savoir que selon elle, les musulmanes voilées participent à l’enfermement de la femme dans des cases peu à même de favoriser son émancipation féminine. Qu’il s’agisse de la vie privée ou des opportunités professionnelles. Or, depuis peu, un certain nombre de grandes marques telles que Dolce & Gabbana, Marks & Spencer ou l’enseigne japonaise Uniqlo ont commencé à commercialiser des lignes de vêtements destinées aux femmes voilées. Et c’est bien ce qui inquiète Laurence Rossignol.
Laquelle n’a pas hésité à accuser ces marques de nier les enjeux sociaux de telles décisions au profit de la seule rentabilité. Quitte à user de comparaisons quelque peu hasardeuses lorsque Jean-Claude Bourdin lui fait savoir que certaines femmes choisissent en tout état de conscience de porter le voile. « Des nègres américains étaient pour l’esclavage, ça n’en fait pas pour autant une bonne idée ». Aouch. Pour ma part, je répèterai ce que j’ai dit à l’occasion d’un article sur une artiste qui se sert de son hijab en tant que medium artistique : si l’art s’ouvre au port du voile et lui permet d’être plus inspiré et personnalisé, il s’agit à mon sens d’une avancée sociale et non d’une régression. Tant bien même je ne suis pas fan des religions en soi.