Tout ça pour ça. De quoi constater à nouveau la paralysie politique de notre pays à s’accorder sur quoi que ce soit. À mon sens, la déchéance de nationalité à l’égard des terroristes condamnés pour tel était une bonne mesure. Symbolique, sans effet concret, mais une bonne mesure tout de même. Seulement voilà, une partie des français n’étaient pas du tout d’accord ainsi qu’une certaine proportion de la classe politique. Dont le PS on-ne-peut-plus divisé sur la question. Résultat : un Sénat qui vote un texte profondément différent du projet initial voté par l’Assemblée. François Hollande a donc en l’état renoncé à la déchéance de nationalité. Mais pas que.
Dans la foulée, Hollande a également abandonné l’article 1 de la révision constitutionnelle qui était l’inscription de l’État d’urgence. Cela afin de justifier l’emploi de mesures sécuritaires parfois drastiques le plus rapidement possible en cas de risque d’attentats. En bref, 4 mois de palabres pour accoucher non pas d’une souris mais d’un vide artistique très dommageable quant à la crédibilité du gouvernement et de la classe politique dans son ensemble.
A force de promettre tout et son contraire, @fhollande a créé les conditions de l’échec. #DéchéanceNationalité https://t.co/j2fGYLU0JE
— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) 30 mars 2016