77 jours avant L’Heure H : Ex-otage du plus grand braquage de l’histoire, Arturo Román est désormais une star de la télévision. « Héros » civil ayant osé s’interposer face à la cruauté sans limites de braqueurs au coeur sombre. Deux années et demi sont passées et Arturo savoure ces instants de gloire. Quitte à travestir la réalité en se faisant passer pour un « homme ordinaire qui a eu le courage de ne pas se mettre à genoux face aux terroristes ». Ce qu’il ne faut pas entendre. Lui qui était prêt à mettre la vie d’autres otages en jeu parce qu’il ne parvenait pas à supporter que son amante l’ait quitté pour un autre. « Ma dignité est préservée ! » clame t-il face à un parterre de spectateurs buvant ses paroles. « Tandis que ces rats restent cachés dans leurs trous !!! ». Oui. Deux années et demi sont passées et tandis que Arturo déverse sa bille, les ex-braqueurs mènent la belle vie. Loin des soucis. Loin de tout.
Ce n’est pas tant l’envie de Tokyo à vouloir faire la fête hors de son île paradisiaque qui m’énerve. C’est cette idée à la *** qu’a eu Rio de vouloir téléphoner à sa copine tous les trois jours avec un téléphone satellite soit-disant intraçable. Et voilà qu’à cause de son incommensurable connerie, toute la team se doit de le sauver. J’ai un peu de mal à me souvenir des deux premières saisons de La Casa De Papel mais il me semble que Tokyo X Rio n’en sont pas à leur première connerie. Pas étonnant que Denver ait pété un câble ! Il y avait des règles et Rio les a transgressé. Ceci-dit, le Professeur marque des points lorsqu’il affirme que tout le monde a commis des erreurs lors du braquage. Lui le premier. Mais là, tout de même… Enfin ! Vivement que le nouveau plan se mette en marche ! Exit, la Fabrique Nationale. Bonjour, la Banque D’Or de Madrid ! Et fini la belle vie. Avec un beau plan suicide imaginé par feu Berlin. Premier constat —> Le rythme est toujours aussi vif. Avec des révélations qui s’enchainent au bon moment histoire de nous tenir en haleine. C’est tout ce que je demande à La Casa De Papel.
