La relation entre le prince Lee Chang et son garde du corps attitré, Mu-yeong, a toujours été belle et authentique. Au point de les faire passer pour deux frères. « Toutes ces fois où Mu-yeong a tenté le diable en me volant de la nourriture… » se rappelle avec amusement Lee Chang. « Toutes ces fois où j’ai laissé filer ». Bien sûr, il y avait cette relation de maitre à subordonné vu leurs rangs respectives. Mais qu’importe. « Je l’aimais et il m’aimait ». Cela ne l’a pas empêché de rompre sa promesse et de ne pas rester à ses cotés. « Que vais-je faire sans vous, désormais ? » s’interroge tristement le prince. « Comment suis-je censé avancer ? ». « En faisant un pas après l’autre… » lui dirait Mu-yeong. « Car vous êtes amené à devenir le plus grand roi que ce pays n’ait jamais connu ».
Perdre Mu-yeong et assister à la guérison de Cho Hak-ju. Quelle cruelle retournement de situation ! Dire que c’est Mu-yeong lui-même qui en est responsable. En ce qui concerne Seo-bi, cette sinistre nouvelle ne l’est pas tant que ça puisqu’elle sait désormais qu’une morsure d’infecté peut être guérie si on la plonge dans l’eau ! Aussi simple que cela.
Qui plus est, Cho Hak-ju n’aura pas fait long feu. En témoigne l’acte de la reine d’empoisonner son père en vue de protéger ses ambitions. Un serpent vient d’en manger un autre ç La fille a été plus rusée et maligne que l’ex-conseiller d’État. Je ne cacherai pas que le fait de voir Cho Hak-ju s’écrouler sous le sourire non dissimulé de Cho est délicieux. « Vous m’avez toujours méprisé et dénigré parce que je suis une fille … » lui fait-elle savoir alors qu’il rend son dernier souffle. « Et regardez où cela vous a mené. Cette petite bonne à rien aura dorénavant le royaume à ses pieds ». La tasse du diable. Espérons que Seo-bi ne la boive pas à son tour.