« Ce soir-là… » se rappelle un soldat de l’armée japonaise alors qu’il erre dans les limbes de l’après-vie. « Ils ont attaqué ». « Ce soir-là… » se rappelle son général. « Nous sommes tous morts ». […] Quelques semaines plus tôt : Le seigneur Anh Hyeon apprend les « vertus » de la plante de résurrection. Et le plan maléfique du conseiller d’état, Cho Hak-ju, en vue de contrer les avancées des Japonais sur leurs terres. « Utilisons la plante sur les malades du village de Sumang ». « Comment ? ». « Permettez-nous de les tuer et de nous en servir contre l’ennemi ». Verser le sang du peuple pour vaincre l’ennemi ? Cho Hak-ju aurait dû pourfendre l’homme hideux qui se dressait devant lui. Plutôt que d’écouter ses paroles venimeuses. « J’accueille ma mort avec soulagement… » invoque Anh Hyeon. « Et je me repentirai en enfer à vos côtés ».
Le ravitaillement en denrées de la citadelle de Sangju fut brillant ! Se servir d’un cerf-volant afin que l’armée garde un visu sur les chariots m’a particulièrement bluffé. Et toujours ce même talent dans la mise en scène ! Il était temps d’avoir des bonnes nouvelles ! Quand bien même la révélation de l’identité du traitre vient jouer les trouble-fêtes. Vu la nature généreuse de Mu-yeong, je me refusais à croire qu’il soit la taupe du clan Haewon Cho. Pourtant, force est constater qu’il a renoncé à ses valeurs et à son prince pour la survie de sa femme. Sa mort reste tragique. D’autant plus lorsqu’on comprend que son enfant, un fils, s’apprête à être utilisé en tant qu’instrument politique par la reine. Quitte à faire en sorte que son épouse la rejoigne dans les limbes de l’au-delà. À nouveau, Lee Chang perd quelqu’un qui lui était proche. À nouveau, le prince est seul au monde.
Ce que je peine à comprendre est le lien entre Cho Hak-ju et la reine. Avoir vu la saison 1 il y a deux ans de ça ne m’aide pas à me rafraîchir la mémoire. J’imagine qu’ils sont de mèche depuis un bon moment maintenant ? Et seule Seo-bi, médecin ayant au creux de ses mains la survie du diable Cho, semble en mesure de tout renverser. Sauver le peuple et attendre la venue du prince.