Maintenant que Tanjiro a compilé sa journée dans son journal intime, l’heure est venue de s’entrainer aux cotés de son sensei, Sakonji Urodaki. « Les Pourfendeurs de Démons disposent de plusieurs centaines de membres à travers le Japon… » lui indique t-il. « Nous ne sommes pas reconnus par le gouvernement mais existons depuis les anciens temps ». Depuis toujours, la chasse aux démons est la raison d’être des pourfendeurs. « En revanche, le mystère demeure en ce qui concerne celle ou celui qui nous commande ». De même pour l’origine des démons. Dévoreurs d’humains et capable de guérir en un clin d’oeil. Sans omettre leur force surhumaine. Qui plus est, certains démons ont le don de revêtir n’importe quelle apparence et d’autres peuvent hypnotiser avec de simples mots. « Leur seuls ennemis… » poursuit Sakonji Urodaki. « La lumière du soleil et la décapitation via une épée spéciale ». Voilà ce pour quoi s’est engagé Tanjiro. Quand bien même sa soeur fasse figure de précieuse exception à la règle.
Mais qu’est-ce que c’est que cet anime de folie ! Même un simple épisode d’entrainement parvient à nous subjuguer par son humour pince-sans-rire, sa poésie macabre et sa dimension tragique. Jusqu’à la fin, je me suis dit que Makomo, la fille au masque de renard, et Sabito, le garçon aux cheveux oranges, étaient d’anciens élèves de Sakonji Urodaki désireux d’aider Tanjiro à trancher cet énorme rocher. Ce que je n’avais pas pris en compte était le fait que ces deux-là n’étaient plus. Et que leurs spectres s’étaient matérialisés pour faire en sorte que Tanjiro franchisse un cap. Que s’est-il passé ? J’imagine que les deux pourfendeurs de démons ont été tués au cours d’une mission… Et cette bande originale toujours aussi magique ! Cette réalisation magistrale de Haruo Sutozaki ! Il n’y a pour l’instant pas grand chose à redire de Kimetsu no Yaiba. Si ce n’est que le voyage ne fait que commencer.
8/10
*Coup au Coeur*
