Cette affaire est particulièrement choquante. À savoir que le juge chargé du contentieux opposant la chanteuse Ke$ha et son producteur Dr. Luke, qu’elle accuse de l’avoir violée depuis ses 18 ans (notamment en lui faisant ingérer des drogues), a décidé de prendre parti pour Sony. Principal argument : un contrat commercial nécessite énormément de temps de préparation et inclut des enjeux financiers plus que conséquents pour les deux partis. Or, au vu du manque de preuves, la cour a estimé que Ke$ha ne pouvait pas briser son contrat et devait continuer à travailler avec son violeur présumé si elle souhaitait continuer de chanter. Infâme ? Oui, clairement.
Au passage, cela ne me surprend pas de la part de Sony dont l’éthique se rapproche du niveau zéro (un peu comme toutes les grosses boites de production dans l’industrie de la musique et du cinéma). Et ce n’est pas le fait que Ke$ha n’aura plus à être en contact avec ce Dr. Luke qui va régler quoi que ce soit. Surtout que ce dernier continuera à se faire de l’argent sur son dos. Résultat : une vague énorme de soutiens sur le web à travers le hashtag #FreeKesha. Malheureusement, certains internautes n’ont pas hésité à douter des dires de Ke$ha et à l’accuser de mentir en vue de relancer sa carrière. Bah oui, c’est une idée de génie ! Pourquoi d’autres artistes féminines n’y ont-elles pas pensé plus tôt ? En espérant que cette histoire n’en reste pas là.