Ça m’a toujours inquiété ces trains à grande vitesse qui, peu importe les circonstances, continuent à tracer leur route. Ici (Los Angeles, US), il ne s’agissait heureusement que de la queue d’un camion de transport : il n’y a donc pas eu de blessés ou de morts. Apparemment, le conducteur s’est débrouillé pour coincer son fatras au beau milieu des rails. Dès lors, le conducteur n’a pu réaliser qu’une seule chose : klaxonner ._. Klaxonner comme un diable avant que le train ne déchire le camion dans un déluge de bruit et de métal.
Y avait-il moyen d’éviter le crash ? Pas vraiment. Même s’il avait brutalement freiné, le train aurait tout de même percuté le camion. Un ingénieur témoigne : « C’est un sentiment total d’impuissance qui s’empare de vous lorsque vous tirez sur la sonnette d’alarme mais que vous continuez tout de même à rouler, encore et encore, jusqu’à ce que vous réalisiez qu’il n’y a rien que vous puissiez faire ». Ça me rappelle qu’il serait temps que la SNCF installe des barrières de sécurité sur l’intégralité des quais de ses stations. Peu importe le coût.