Juste dingue : c’est en substance ce qu’il faudra retenir de la finale mondiale de danse Hip-Hop qui, comme d’habitude, a pris place dans l’enceinte de Bercy. Locking, Popping, Hip Hop New Style, House, Experimental et enfin Top Rock. Six courants, six occasions de s’en prendre la vue avec les danseurs les plus performants de l’année. Sélectionnés dans 15 pays, sur un total de 3000 danseurs eux-même issu de pré-sélections déroulées sur toute l’année, nous avons eu droit à la crème de la crème ce dimanche dernier.
Et coté Hip-hop, c’est le crew Fabreezy & Icee (Italie) qui s’est distingué grâce à quelques moments de synchro assez savoureux mais le public n’aura dans l’ensemble pas été super impressionné. Quant à la finale Expérimental…disons que c’était expérimentale. Les performances étaient distinguées mais les musiques franchement trop bizarres. Félicitations ceci-dit à Gil Arazzy des Pays-Bas et sa souplesse impressionnante.
Pour la finale Popping, les vainqueurs furent Ness & Greenteck (Pays-Bas) même si Kite & madoka (Japon) n’ont clairement pas démérité. On aura en tout cas aimé les clashs entre les deux équipes : ne rendant qu’encore plus savoureux l’affrontement. En ce qui concerne le battle Locking, à base de jazzy et de funky, c’est le binôme français P.Lock et J.Soul qui s’est distingué avec à la clé quelques vocations de suscité tellement les chorées étaient mémorables.
Quant à la Finale House, nombreux sont à dire qu’elle faisait partie des meilleures. Provocations, esthétique : les deux crews Adnan/Ukay (Allemagne) et Hiro/Taiki (France) n’auront pas démérité. C’est les allemands qui l’auront au final remporté. Impossible enfin de ne pas évoquer la finale du Top Rock et la victoire de Bailrock (US)…qui n’a que 7 ans ! Le talent n’a pas d’âge.
