Tout a commencé par un bullying en règle. Trois brutes profitant des accusations d’une lycéenne à son encontre pour le frapper. « Yoshino-chan… » lui fait savoir l’un d’eux. « C’est vrai qu’elle a des seins immenses ! Je comprends que tu puisses les mater mais tiens-toi bien, voyons ! ». Dans sa tête, Yoshino se dit que s’il disposait d’un bouton pour tuer toutes les personnes qu’il déteste, il n’appuierait pas dessus. « Par contre, s’il existait un bouton pour tuer toutes les personnes qui me détestent, j’appuierais dessus sans la moindre hésitation ». […] « Un ticket pour le Ver de Terre Humain III ! » demande Yoshino à la caissière. Après s’être répété au moins trois fois. À l’intérieur de la salle, les trois mêmes lascars qui ne font parler à voix haute. Malheureusement, Yoshino n’est pas le seul lycéen à faire l’école buissonnière. « Au moins suis-je doté d’un semblant de savoir-vivre ». […] « Pourquoi sont-ils… » bafouille Yoshino à la vue des trois cadavres déformés. « Pourqu… ». […] « Les gens que j’aimerais voir mourir ».
Le BFF de Gojou Satoru, Nanami Kento, est un véritable trésor national, ahahah. Sa manie de témoigner son mépris en concluant des phrases « anodines » par des punchlines est détonnante ! Puis quel cynisme ! Quel sens du drama ! On sent que Gege Akutami était inspirée pour construire ce protagoniste, hehe. En espérant, ceci-dit, que mon sixième sens ne me donne pas raison ! À savoir que je redoute la mort prochaine de Nanami-san des mains de Mahito. Cet humain « né du ventre de la haine que les hommes nourrissent envers les hommes ». Plus les épisodes défilent, plus le lore de Jujutsu Kaisen s’avère intriguant et sans nul autre pareil. Ce mélange de fantaisie et d’horreur est, par exemple, une rareté en termes de shonen. Prenez ces humains transformés en fléaux conservant quelques souvenirs de la vie d’avant. .. Brr ! « Les gens que j’aimerais voir mourir ». M’est avis que Junpei Yoshino ne va pas tarder à être pris sous la houlette de Mahito. Pour le pire et pour le pire ?
