« À quoi vous jouez ? » peine à y croire le patriarche de la Famille Higashikata alors que son fils ainé et sa femme semblent être disposés à tuer la petite Yasuho. « Je rêve pas ! C’est bien Paisley Park qui se noie dans nos toilettes ! ». Sans l’intervention de Norisuke, il en était fini de Yasuho. « Répondez-moi une bonne fois pour toute… » réitère t-il après avoir récupéré le smartphone. « Qu’est-ce que vous êtes en train de faire ?! ». « Je nous mène simplement vers le juste chemin… » répond Jobin Higashikata. « La course pour l’évolution, l’antidote à la maladie de Tsurugi, l’éradication de la malédiction qui frappe notre clan ! Tout sera bientôt terminé à condition que tu me laisses agir à ma guise ! ». « Mr. Norisuke… » implore Yasuho par l’intermédiaire de Paisley Park. « Approchez le téléphone d’une prise électrique ! ». […] « Mais c’est pas vrai… » réalise Norisuke après que son stand, King Nothing, ait remonté l’odeur du Rokakaka. « Qu’est-ce que tu as fait à cet homme ? Et cette femme ?! Réponds-moi, Job… ». « Papa… Je suis désolé ».
Je savais que Toru était louche et travaillait peut-être pour Satoru Akefu, directeur de l’hôpital au stand redoutable. Mais de là à ce qu’ils soient la même personne ?! De fait, Satoru n’est qu’un stand automatique dont Toru est le propriétaire. Notez que ce n’est pas la première fois qu’un boss final se dévoile aussi tard dans l’intrigue d’un JoJo’s. La nouvelle apparence de Dio, par exemple, n’apparait qu’à la toute fin de Stardust Crusaders. Nous devrions par ailleurs en savoir plus sur les origines de Toru d’ici le prochain volume. Pour l’heure, il est évident que le jeune homme (?) est prêt à tout pour remporter la course de l’évolution. Y-compris laisser mourir une ex-petite amie qui n’a probablement jamais eu d’importance à ses yeux.
Pourquoi s’est-il mis en couple avec elle? Peut-être que Yasuho aura une importance marquée eu égard au devenir du Rokakaka. Quant à l’avenir de Jobin, sa tentative de meurtre à l’encontre de Yasuho le condamne à mes yeux. Sauf s’il s’avère que le stand de Toru et les calamités qu’il déclenche ont un impact sur la psyché d’autrui. Poussant les uns et les autres à s’entretuer… Mis à part cela, je me demande pourquoi un homme-rocher s’attelle à la quête de l’immortalité. Ne sont-ils pas connus pour vivre bien plus longtemps que les humains ?
Quoiqu’il en soit, cette quête de l’immortalité, également présente chez Dio, est plus que jamais d’actualité dans JoJolion. Voire dans la vraie vie puisque la médecine régénératrice ne cesse d’évoluer par paliers ! Récemment, un essai scientifique s’est attelé à développer une méthode de rajeunissement des cellules responsables du vieillissement. Une réécriture génétique également présente dans la chair du Rokakaka.
Moi qui ai toujours considéré que la durée de vie moyenne d’un être humain était ridiculement courte, il va sans dire que ce champ de recherche m’intéresse énormément ! Mais revenons à JoJolion et sa folle course pour l’Évolution. La sensation d’assister à un début de combat final est sans nul doute l’épitomé de ce volume ! Pour autant, de nombreux mystères restent en suspens. La malédiction des Higashikata et leur lien avec Johnny Joestar. La filiation de Kira Joestar. Les potentielles réminiscences de Yoshikage Kira et Josefumi Kujo à travers Josuke…
Hirohiko Araki est loin de nous avoir tout dévoilé et j’ose espérer que la dramaturgie, part inhérente des JoJo’s Bizarre Adventure, finira par faire son apparition. Ce qui me fait peur est qu’il ne reste plus que trois tomes avant la conclusion. Ça risque d’être limite vu le nombre de protagonistes impliqués dans la danse. Croisons les doigts !