J’ai beaucoup de mal à comprendre ce rôle de flicage qu’on attribue aux proviseurs. Quand j’étais au lycée, ceux qui fumaient du cannabis n’étaient en aucun cas des cas sociaux adeptes du décrochage scolaire -_- Bien au contraire, ils se distinguaient souvent par leurs bonnes notes au cours des différents semestres. Et je ne pense pas que la situation ait drastiquement changé en 10 ans (argh T_T). Si un élève enchaine les mauvais résultats, ce sera davantage dû à son éducation, son entourage ainsi qu’à un facteur qu’on a souvent tendance à éluder —> sa volonté propre de réussir dans la vie.
Alors quand je vois Valérie Pécresse tenter de déplacer ne serait-ce qu’une parcelle de responsabilité de l’échec scolaire dans la consommation de cannabis au sein même d’un lycée, je me dis qu’elle est totalement à coté de la plaque. C’est d’ailleurs l’une des mesures que je déplore le plus dans le programme présidentiel d’Alain Juppé. Lequel souhaite généraliser la pratique à l’ensemble du territoire français… À noter que les tests salivaires anti-cannabis en IDF (qui entreront en application dès la rentrée 2016) ne seront appliqués qu’à partir du moment où le chef d’établissement le souhaite. C’est déjà ça de gagné…
