J’aurais aimé que la découverte de l’impensable eu égard à Sarasa et la descente dans les ténèbres qui a affecté l’ensemble de la troupe (ou presque) soient davantage explorées. À minima deux ou trois chapitres supplémentaires avant le saut dans le temps nous présentant une Brigade transmutée. De même pour la découverte et apprentissage du nen qui pourrait avoir débuté via l’entremise de Machi Komatineito et sa sensei, Renko. Quoiqu’il en soit, la recherche de Sarasa, entre espoir et appréhension, fut difficile à lire. De ses tantes leur indiquant qu’elles pensaient qu’elle était restée avec eux à la trouvaille de son pendentif en forme de coeur. Et le sac noir suspendu dans la forêt.
Nous ne saurons peut-être jamais ce que ses tortionnaires ont écrit sur le bout de papier. Kuroro jurant d’emporter ces mots dans sa tombe. Ce fut en tout cas un choc émotionnel majeur puisque l’esprit de Kuroro a vite mis en place un système qui permettrait à la fois de protéger L’Île Météore de tels monstres tout en les accueillant à bras ouvert.
À cet instant, le jeune garçon de onze ans avait déjà anticipé la révolution qu’allait devenir Internet. « Je suis à peu près certain que les tueurs de Sarasa ont enregistré leurs méfaits et la diffuseront au monde d’ici peu ». Dans le Dark Net que Meteor City embrassera pleinement. Tout cela pour que la recherche des meurtriers finisse par aboutir. Les attirer dans la toile de l’araignée et les dévorer de fond en comble.
Je me demande si Togashi finira par faire un lien avec le génocide du clan de Kurapika. On sait déjà que Sheila, la seule qui ait décidé de ne pas suivre ses camarades dans la descente aux enfers, a rencontré Kurapika et Pairo par le passé. De là à ce qu’il y ait un lien… Les yeux du clan étaient prisés par de nombreux acheteurs du marché noir. L’appétence financière pourrait avoir été le seul facteur justifiant ce massacre inhumain.
