« Traverser les rues de Kabul une dernière fois sans avoir à me cacher » déclare Haissam Haqqani, chef des talibans s’étant rendu à l’ambassade US afin d’être jugé en bonne et due forme. « Au moins aurais-je eu mon voeu d’exaucé ». « Ce n’est pas terminé… » affirme Saul Berenson. Soit l’une des seules personnes à être de son coté. « G’ulom libèrera vos hommes et nous nous concentrons sur votre procès ». Voici la procédure. « G’ulom n’a que faire du regard du monde » avertit Haqqani. « S’il veut me tuer, il me tuera ». Mais que faire d’autre ? « Prêt ? » demande Saul. « Prêt ». […] Enfin les deux ennemis sont-ils face à face. Il aura fallu l’assassinat de deux présidents pour en arriver là. « Et en un regard, je compris ce qu’il se passerait pour moi d’ici peu ».
J’ai beau avoir une mémoire, disons, perfectible, je me rappelle parfaitement de la terrible responsabilité de Carrie eu égard à la frappe d’un village afghan. Elle pensait y trouver Haqqani, elle est tombée sur un mariage. Bilan —> Une quarantaine de civils tués et le début de la fin. C’est cet épisode, la frappe de drone, l’attaque de l’ambassade US par Haqqani et son évasion réussie, qui finissent par convaincre Carrie de démissionner de ses fonctions. Avant qu’elle ne finisse par revenir. Parce qu’elle ne sait faire que ça et, malgré les nombreux échecs, reste capable de créer un miracle. Ha, si seulement tout pouvait être lu en un regard. Malheureusement, la tromperie, la déception et la fourberie restent reines du royaume. Sans compter l’envie de revanche en répandant le sang. Ici, qu’importe que le couperet « Coupable » soit tombé, Haqqani lui-même sait qu’il a une énorme part de responsabilité dans la situation actuelle de son pays. « 40 ans de guerre. Personne n’est innocent ». Ajoutez à cela un Max, aux mains de Jamal Haqqani, dont la vie ne tient qu’à un fil, vous obtenez un énième épisode marquant.
