Président Ralph Warner : 1941-2020. L’annonce de sa mort a ému la nation entière. Consciente de la valeur de l’homme et de son courage à prendre les plus grands risques pour le bien des Américains et du « Monde Libre ». Non loin de là, Max Piotrowski continue de marcher sous les ordres d’un taliban. Il est l’unique survivant de l’escadron dépêché sur le site du crash des hélicoptères. Et la boite noire présente dans son sac contient des preuves déterminantes eu égard aux circonstances de l’assassinat des deux présidents. […] « À 16h52… » annonce le nouveau président des États-Unis, Ben Hayes. « Le Secrétaire de la Justice, Harlan Crawford, m’a fait jurer de préserver, protéger et défendre la Constitution. Et c’est ce que je ferai ». Du moins, officiellement. Officieusement, Ben ne fait que se soucier de son image et semble incapable d’endosser la lourde tâche de mener son pays vers une paix sereine. Lui qui souhaitait si ardemment sa place il fut un temps. « L’arrogance des hommes. Elle est si vaine ».
Ben Hayes s’est fait retourner le cerveau par G’ulom en l’espace de deux minutes. En plus de prendre une décision allant à l’opposé de ce que lui recommandaient ses pairs. Évidemment, on est furieusement tenté de penser la même chose eu égard à Carrie et sa relation avec Yevgeny. Le risque qu’elle ait jou2 un rôle décisif dans la mort de Ralph Warner sans le vouloir est probant. « Il procède exactement comme tu l’aurais fait avec quelqu’un qu’il te faut exploiter !!! » lui rappelle Saul. Et il a mille fois raison. Pour autant, quelque chose ne tourne pas rond dans toute cette histoire. Et que dire de cette boite noire qui se retrouve sur le dos d’un âne en plein milieu de nulle part ! Sans compter Haqqani qui se rend de lui-même à l’ambassade américaine ! À son sujet, impossible de lui pardonner les crimes commis. Dont celui envers Farah que n’a certainement pas oublié Max. Celui-là même chargé de « sauver » Haqqani et les talibans. Parfois, les gens changent pour le mieux. C’est peut-être le cas d’Haqqani. Mais pourquoi donner une seconde chance aux bourreaux alors que leurs victimes n’en auront jamais ? « Parce que ce conflit nous dépasse toutes et tous » dirait Saul.