Tous ces efforts accomplis dans l’espoir d’une paix pérenne en Afghanistan —> Annihilés en l’espace d’une minute. Et vu que le président des États-Unis, James Ralph Warner, a probablement été tué dans l’attaque présumée des talibans, le spectre d’un conflit mondial s’agrandit de seconde en seconde. […] « Nous ne savons pas s’il s’agit des talibans » tempère Saul Berenson alors que le vice-président, Ben Hayes, fulmine. « Qui plus est, le président n’est peut-être pas mort ». « Son hélicoptère a été détruit par un tir de roquette et vous voulez me faire croire qu’il n’est pas mort ?! ». Ça ne fait pas sens. Pourquoi Haissam Haqqani aurait-il orchestré une offensive aussi grave ? « Ce que je veux savoir… » dit Saul à Carrie. « C’est si les talibans sont vraiment derrière cet assaut ! Ou s’il s’agit du I.S.I pakistanais ! G’ulom ! Samira ! Nous devons être réalistes et ne pas reproduire la litanie d’erreurs que nous avons commises après le 11 septembre 2001 !!! ». Il en va du bien du monde.
« Le président est mort. Aucun pouls. Aucun survivant ». Et l’espoir d’une paix pérenne s’envola pour de bon. À nouveau, Homeland frappe là où ça fait mal et tous les efforts des protagonistes s’écroulent en fumée. Même l’ultime souffle insufflé par Carrie à Max (« Prends la boite noire et décampe d’ici !!! ») s’apprête à être étouffé alors qu’un taliban met en joue l’unique rescapé du massacre. Voilà de quoi est capable cette série. Nous cramponner à notre siège sans la moindre idée de ce qu’il adviendra par la suite. Entre le nouveau président US, Ben Hayes, qui menace de ne pas être à la hauteur de la fonction et le nouveau président afghan, Abdul Qarid G’ulom, qui a tôt fait de mettre les talibans en cause sans la moindre preuve tangible, il y a de quoi se rappeler à de très mauvais souvenirs.