Pourquoi Yevgeny Gromov a t-il transmis les coordonnées de Samira Noori à Carrie ? Sans celles-ci, l’agent de la CIA ne serait jamais parvenue à faire reculer Abdul Qarid G’ulom quant à son refus d’une trêve avec les talibans. « Qu’est-ce que les Russes ont à y gagner ? » ne cesse de se demander Mathison. Tout en s’interrogeant sur sa possible responsabilité dans la mort de son contact Roshan. Ce vide dont elle ne retire aucun souvenir si ce n’est un besoin obsessionnel d’être auprès de Yevgeny. Comment être sûre qu’elle ne leur a pas dévoilé d’importantes informations ? « Bon sang ». […] « Le Général Ryan, en contact avec la délégation des talibans à Doha, m’a confirmé que Saul Berenson était leur prisonnier. Haissam Haqqani étant convaincu que nous sommes responsables de la tentative de meurtre à son égard malgré notre intel impliquant l’I.S.I pakistanaise ». Autrement-dit, Saul est en danger de mort. Pour ne pas changer.
Le propre fils de Haqqani qui tente de le faire tuer. Et le père qui décide de le pardonner en dépit des mensonges et de l’intention parricide. Comme d’habitude, Homeland excelle dans l’art d’instiller le suspens et le doute. Prenons Yevgeny, par exemple. Impossible de cerner ses véritables intentions. La seule chose dont je suis à certain est que Carrie est tout sauf un double agent. Quant à Yevgeny, celui-ci ment comme il respire lorsqu’il affirme avoir sauvé Carrie par « pure chance » alors qu’elle tentait de se pendre dans sa cellule. Alors pourquoi lui apporter une aide décisive ? Pour son propre objectif, sans doute. N’oublions pas qu’il entretenait à la base une relation amoureuse avec Simone Martin. Double agent du GRI actuellement confinée aux États-Unis. Pourquoi vouloir être aussi proche de Carrie ? Si ce n’est combler ce vide qui assaille son coeur ? Tenez-le vous pour dit —> Martin ne va pas tarder à reparaitre sur l’échiquier.