2012 : Une petite fille entend ses parents se disputer dans le salon du penthouse. Lequel devrait d’ailleurs être bientôt vendu si elle en croit les dires de sa mère. « Je ne veux pas déménager » dit-elle à son père. Lequel… est plutôt d’accord ! « Parfois, face à l’adversité… » affirme t-il. « On oublie la seule chose que l’on peut maitriser réside dans nos choix à venir ». Et cela inclut protéger la prunelle de ses yeux. Coûte que coûte. Quant à Maman, aller chercher le jeu de dames en attendant qu’elle se range du coté de Papa parait être une bonne idée. « À ce moment… » se rappelle Kate Bishop avec amertume. « Personne n’aurait imaginé que notre ville serait à nouveau l’objet d’une attaque terroriste ». Seulement, cette fois-ci, l’ennemi n’était pas humain. « Je ne regrette pas que vous m’ayez sauvé ce jour-là… » poursuit-elle. « J’aurais simplement souhaité que vous le sauviez également ».
J’avais un peu d’appréhension quant à la série Hawkeye. M’attendant à une trame relativement mièvre. Mais je dois dire être déjà sous le charme ! Les ébauches du personnage de Kate couplées aux traumas de Clint Barton rendent ce premier épisode particulièrement dense. Rappelons que Clint a vu sa famille mourir sous ses yeux avant d’assister au sacrifice de sa meilleure amie, Natasha. Cela même alors qu’il s’était préparé à ce que ce soit le contraire. Parce qu’il voulait « payer » pour la série de meurtres commis sur des criminels lors des 5 années post-snap. En tant que « Ronin ».
Ça doit être tellement éprouvant de vivre comme si de rien n’était après ce qu’il s’est passé. Oui, Clint a retrouvé sa femme et ses trois enfants (suite au Blip) et il n’aurait jamais pu rêver mieux. Cela n’efface pas le traumatisme de leur première mort et la disparition de Natasha. Imaginez côtoyer vos trésors d’une vie avec ce rappel qu’un jour, il y a cinq ans de ça, ils n’étaient plus. Tout comme Sam et Bucky, il faudrait que Clint exorcise ses angoisses. En parlant à un(e) psy ou… en faisant une rencontre inopinée.
