Ainsi Yagi-san fut-il autrefois le Roi du Mahjong… Ou plutôt Satan en personne ! Enchainant les victoires à un point tel qu’il fut interdit de salle par la suite. Mais avant d’aborder cette sommité du jeu de tuiles, attardons-nous un peu sur le style de Keith Dragon. Une droite surpuissante, bien sûr, précédée d’un petit crochet. Doublée d’une précision remarquable et d’un sens du timing certain. J’ignore pourquoi Morikawa s’attarde autant sur le facteur chance de Dragon puisque l’on sait que pour devenir champion du monde, il faut une force à part. Le crochet du gauche est très rapide et permet à Keith d’enchainer ses coups de façon à ne laisser aucune faille à son adversaire. Un « boxeur exceptionnel » selon les dires de Ippo. Quand bien même notre boxeur à la retraite a parfois tendance à en faire trop. Je ne crois d’ailleurs pas me rappeler d’une seule fois où Makunouchi n’a pas loué un boxeur adverse, ahah. Sur ce, venons-en au « plat principal ».
Cette compétition de Mahjong entre Yagi, deux de ses élèves devenus pros, Murakami et Ooi, puis ni plus ni moins que le champion des poids super moyens lui-même, Keith Dragon ! C’était sa condition principale pour venir défendre son titre au Japon. Manifestement, la chance est bel et bien de se coté vu que le bougre s’est arrangé pour sortir une main gagnante, un Dragon à 7 paires, dès le départ ! Seul Yagi-san semble ne pas être impressionné par ce tour de force. Se pourrait-il que le Roi du Mahjong ait lui-aussi une main gagnante ? Réponse au prochain chapitre ! J’admets ne pas savoir où Morikawa nous emmène ainsi ! Fait-il simplement mumuse en attendant la rencontre au sommet ? Ou bien cette compétition tactique nous révélera t-elle quelques indices sur la suite des évènements ? Wait & see. Qui aurait pensé que Yagi puisse avoir un tel style, krkr.
