Pour cette 55ème itération des Grammy Awards, il n’y a pas eu de grand vainqueur comme l’avait été Adele lors de l’édition précédente. Non, cette fois-ci de nombreux groupes sont repartis avec les fameux trophées. A commencer par les new-yorkais de Fun. qui peuvent être fiers d’eux puisqu’ils remportent les Grammy Awards de la révélation de l’année (mérité) et de la meilleure chanson pour « We Are Young ».
Quant au groupe de rock Black Keys, il repart avec les récompenses de meilleur album, chanson (Lonely Boy) et interprétation rock de l’année. Le fameux Grammy de l’album de l’année écopant à Mumford & Sons (à écouter impérativement si vous apprécier le Folk Rock). L’artiste belge-australien Gotye s’empare du Grammy du meilleur enregistrement studio (souhate) pour « Somebody I used to know ».
Coté Rap US, on notera le Grammy de la meilleure collaboration pour « No Church in the Wild » de Jay-Z, Kanye West, Frank Ocean et The-Dream tandis que Drake s’accapare du meilleur album. Qu’en est-il pour le RnB ? Miguel dérobe le Grammy de la meilleure chanson avec « Adorn » tandis que le meilleur album revient à Robert Glasper Experiment pour « Black Radio ».
On va s’arrêter là coté récompenses pour s’intéresser à la cérémonie en elle même qui était mi-figue mi-raisin. La faute à une formalisation un peu trop pompeuse heureusement ponctuée par des performances remarquables telles que celles de Frank Ocean, Kelly Clarkson (qui quoiqu’on en dise a une voix remarquable), Carrie Underwood et Miguel. Sans oublier évidemment les Black Keys et Jack White. Dommage que Bruno Mars n’ait pas été au top pour l’hommage à Bob Marley : peut-être le fait d’être entouré de Rihanna, Ziggy et Sting l’a t-il un peu stressé.