Panique totale sur le paquebot Campania : des zombies avides de chair fraîche ont envahi les lieux et semblent invincibles à moins d’avoir le cerveau totalement détruit. Et comme si ça ne suffisait pas, Sebastian va devoir composer avec le shinigami Ronald Knox ainsi qu’une vieille connaissance.
C’est ainsi que, par la force des choses, Ciel se retrouve séparé de son fidèle majordome : ce qui n’est pas plus mal puisque cela lui permet de retrouver sa fiancé, Lizzy, et de la sauver d’une mort certaine. Accompagnés par Snake, nos jeunes tourtereaux vont tout tenter pour se frayer un chemin parmi ces monstrueux morts vivants.
Même si on pouvait s’attendre à mieux de la part d’un Black Butler, reste que ce tome fait dans l’efficace avec une bonne dose d’action, de suspense et de cliffhangers assez inattendus et plutôt plaisants. Dommage que l’on parte à un moment donné dans une parodie absurde et grotesque de Titanic. On a pas vraiment compris le délire, enfin passons.
En fait ce qu’on regrette c’est que pour le moment on ne retrouve pas l’intensité dramatique de l’arc du cirque : Yana Tubusu se contenant de survoler le concept Zombie War au lieu d’attaquer là où ça ferait mal et où le genre pourrait faire merveille. Heureusement, la fin nous laisse espérer de futurs rebondissements pour le prochain tome. Du moins l’espère t-on car, lentement mais surement, la qualité de Black Butler s’effrite peu à peu malgré son dessin magnifique.