Le leader du sponsoring a déçu ce trimestre en annonçant un bénéfice net en berne de 20% malgré une hausse de son chiffre d’affaires. Les raisons : un secteur de l’e-publicité en berne et les mauvais résultats de la branche mobile Motorola. Bonne nouvelle par contre pour l’OS Android qui détient dorénavant plus de 72% de part de marché !
Mais cela n’a apparemment pas suffit à endiguer la morosité boursière : le titre ayant chuté de 9% pour une valeur de 695$ (qui n’a d’ailleurs pas évolué à l’heure où nous vous écrivons ces lignes). Une baisse assez significative donc en termes de capitalisation boursière (environ 20 milliards de $) et révélatrice d’une certaine inquiétude du marché pour ce qui est de la capacité de Google à redynamiser son business model.
Faut dire aussi que Google se traîne un beau poids mort avec Motorola et ses restructurations à gogo. Précisions que la concurrence sur le marché Smartphones est impitoyable et dominé outrageusement par le binôme Apple/Samsung : la division mobile de Google enchaîne ainsi les pertes et affecte grandement le bilan financier de Google.
Oui enfin après il ne faut pas tout mettre sur le dos de Motorola (que Google a davantage acheté pour son portefeuille de brevets que pour sa capacité à faire bouger le marché smartphone) ! La crise a également euun impact indéniable sur les ventes de liens publicitaires sponsorisés et quand tu sais que ça représente la majorité de leurs profits…Ceci-dit on est encore loin d’une crise à la Yahoo et la récente annonce d’un graph sur les résultats de recherche permettant de publier des informations type Wikipédia démontre de la capacité à Google d’innover s’il le faut.
