L’intuition de Mista était la bonne —> Scolippi, ce sculpteur soupçonné d’être derrière la mort de son ex-copine, dispose bel et bien d’un stand ! « Qu’importe, j’ai la situation en main ». Scolippi est maitrisé et l’interrogatoire amorcé. « Pourquoi cette statue de Bucciarati dans l’ascenseur ? Comment le connais-tu ? Pourquoi m’avoir suivi ? Qu’as-tu fait à la fille du fleuriste ? ». « Cette pierre… » répond Scolippi. « Cette pierre dispose de sa propre volonté. C’est comme ça depuis que je suis tout petit. Je n’ai aucun contrôle sur elle ». Quant au fait que Bucciarati soit marqué dans la roche, la raison est simple. « La pierre suivait Bucciarati depuis le départ. Pas toi ». La raison —> Bruno finira par mourir. « Il s’est passé la même chose pour ma copine. La pierre lui a révélé une destinée où elle souffrirait d’une maladie rare incurable du même type que celle qui affecte son père. Or, parce qu’elle ne voulait pas souffrir et pour le bien de son paternel, le suicide fut la seule issue ». Bientôt, ses organes seront transférés au fleuriste qui pourra survivre. « Tiens-le toi pour dit, Mista. Nous sommes tous esclaves de notre destinée, Mista ».
Je comprends mieux l’intérêt d’une telle scène. Si Mista avait laissé Bucciarati toucher sa pièce de destinée, celui-ci serait mort à ce moment précis. Sans la moindre douleur. Contrairement à la mort qu’il a connu plus tard en affrontant Diavolo. Pire —> En permettant à Bucciarati de ne pas mourir ce jour-là, Mista a sans le savoir enclenché une autre roue du destin. Plus lourde que la précédente puisque incluant les morts de Abbachio et Narancia. Cela étant dit, les morts des uns peuvent être les espoirs des autres. Sans les sacrifices de ce triptyque, Trish serait morte. Elle et plein d’autres personnes qui auraient continué à subir l’emprise de Diavolo. Aux survivants, et en particulier à Giorno, Mista et Polnareff (adieu Tortue-sama), d’honorer la mémoire des disparus. En vue de rejoindre un jour les poussières de destinée qui siègent au-delà de toutes vies. Quel arc ! Et quelle puissance artistique ! Sans compter ces doses d’émotions ci-et-là. L’anime aura eu en ce qui me concerne plus d’impact qu’à la lecture du manga que j’avais trouvé brouillon si ce n’est chaotique. Rendez-vous à l’arc 6 ! Unique dans l’histoire des Jojo’s puisqu’incluant pour la première fois une Héroïne en la personne de Jolyne Cujoh ! Fille de Jotaro Cujo. Damn.