Un an après son entrée en fonction, que faut-il retenir du bilan du président de la république ? Pas grand chose serait-on tentés de dire : et effectivement, sur nombre de terrains les promesses du président se sont heurtées à plus fort que soi. Florange ? Fermée à double tour alors qu’Hollande avait promis la sauvegarde des emplois. Logement facilité pour les jeunes ? Lol. Hadopi ? Ça continue encore et toujours malgré les semi-promesses d’en finir avec un projet de loi rétrograde et inefficace.
Après certaines promesses ont tout de même été respectées : le retrait d’Afghanistan, l’augmentation de l’allocation de rentrée scolaire, l’abrogation de la circulaire Guéant, le mariage gay, le rétablissement de la retraite à 60 ans pour ceux qui ont travailler tôt, etc. Mais le problème de fond reste le même : à savoir la crise, le chômage et l’accès au logement.
Sur ces trois questions, le président a promis des résultats positifs d’ici l’année prochaine avec une obligation de résultats de la part de ses ministres. Quant à sa baisse de popularité, François Hollande ne s’en excuse pas et blâme la crise financière ainsi que Nicolas Sarkozy et l’UMP les ayant laissé avec « 600 milliards de plus de dette ».
Pour parvenir à bien, le gouvernement a présenté un plan d’investissement sur 10 ans et jouant sur plusieurs plans tels que le marché écologique, la transition numérique ou encore les nouvelles technologies. À travers tous ces chantiers, l’objectif sera de relancer la croissance par la croissance et non l’austérité à la dure. Une chose est toutefois certaine : il va falloir beaucoup de temps avant que les français ne voient le bout du tunnel.