On est à la fois surpris et pas surpris par cette étude provenant tout droit des États-Unis et qui tendrait à prouver que le simple fait de « unfriend » quelqu’un de son Facebook peut avoir des conséquences néfastes sur la personne concernée. Ainsi, 40% des personnes interrogées (dont plus de la moitié sont des femmes) déclarent qu’elles éviteraient à l’avenir le moindre contact avec une personne si celle-ci les enlèverait de sa liste d’amis (contre 50% qui affirment qu’elles n’en tiendraient pas rigueur).
Mais à bien y réfléchir : est-ce si surprenant ? Quelle réaction auriez-vous si l’un de vos amis dans la vraie vie vous enlevait du jour au lendemain de ses amis Facebook ? Fort à parier que vous le prendriez plutôt mal. « Il/Elle ne me fait pas assez confiance ou ne me considère pas vraiment comme quelqu’un de proche vu que j’ai été radié de son profil Fb où il/elle raconte sa vie perso ». Comme l’indique un étudiant en doctorat de l’université de Denver au Colorado : « Certaines personnes pensent que les réseaux sociaux c’est juste pour le fun mais en réalité ce que vous faites sur ces sites peut avoir de réelles conséquences dans la vraie vie ».
Un autre exemple assez dévastateur peut être le fait de découvrir que votre petite copine/petit copain a mis fin à votre relation Fb avant même de vous en avoir parlé et de voir ensuite ses/vos amis commenter/liker le statut. « Nonnnnnn…mais nonnnnnnnn » « Hou le bad mdr » « Oh…my…god 😮 😮 » « ENFIN :p » « Donc t’es célib maintenant c’est ça ? 🙂 « etc. True story. Inutile donc d’avoir fait des études de psychologie pour imaginer les conséquences négatives que cela peut avoir.
Exclure quelqu’un de sa liste d’amis ou d’une relation amoureuse sur Facebook peut donc être assimilé à une forme d’exclusion sociale et cela particulièrement si la personne n’en a pas été informée auparavant. Evidemment, on ne parle ici que des VRAIS amis Fb et non de ces centaines de « connaissances » que vous connaissez mais en fait pas vraiment (ne faites pas les innocents on est tous concernés). L’impact affectif dans une situation similaire étant évidemment bien moindre.
