Le père de Christopher McKay a toujours exigé l’excellence au sein de sa famille. Quitte à devenir un « tyran bienveillant » comme le fut Cal Jacobs à l’égard de ses deux fils. Le problème est que ce genre d’éducation ne donne pas toujours les résultats escomptés. Nate est, certes, devenu le quaterback N°1 de son lycée mais au prix d’une violence interne et d’un rejet de ce qu’il est. Aaron, le fils ainé, a quant à lui totalement renié le diktat de son père. Quitte à être considéré comme le « raté » de la famille. La seule chose qu’il ait en commun avec son petit frère —> La haine du paternel. Même constat pour McKay qui a toujours détesté son père pour le mettre sans arrêt sous pression. « Ce sont tes limites qui te définissent ». « On mesure la valeur d’un homme à sa manière de réagir ». « Réprimes tes émotions et laisse-les exploser lorsque cela t’avantage ». S’entraîner. S’entraîner. S’entraîner. Tout ça pour, un jour, réaliser qu’il n’intégrerait jamais la NHL car trop ordinaire. « Je n’ai jamais été plus fort que les autres, père ». Puis surgit Cassie.
À force de réprimer ses émotions à chaque épreuve, McKay est, à l’instar de Nate, devenu un sous-homme. Déchargeant sa rage sur sa copine en lui faisant du mal. « Plus fort que les autres ». Tu parles. Et qu’on soit bien clair —> Avoir eu des parents indignes et une enfance difficile ne justifie en aucun cas d’être une *****. Bref ! Christopher McKay aurait pu sans problème décrocher la palme du connard de l’épisode 06 si ce cher Nate ne s’était pas à nouveau surpassé. En forçant Jules à faire un faux témoignage sur ce pauvre type que Maggie avait allumé à une précédente soirée. Afin de lui faire porter le chapeau sur son agression et dédouaner Nate de tout soupçons. Rappelons que Nate dispose de photos de Jules dénudée et peut apparemment l’inscrire sur la liste des délinquants sexuels du fait qu’elle soit encore mineure. Un épisode assez glauque dans l’ensemble. D’autant plus que Rue perd à nouveau pied car trop dépendante de Jules alors qu’elle devrait, au contraire, ne dépendre de personne d’autre qu’elle-même. Du moins dans la mesure du possible. Allez, la suite. Pauvre Nathan, ahah.
