Une matinée post-fête comme une autre pour Rebeca Azucena. À l’exception près que les policiers retournent sa baraque comme jamais. « Je vous en prie, faites comme chez vous ». […] « D’abord un meurtrier, ensuite une arnaqueuse… » récapitule Lu. « Maintenant que la narco a été arrêtée, Las Encinas ressemble à Guantanamo ! Félicitations ! ». « Lu… » l’accoste Nadia. « Je sais que ce ne sont pas mes affaires mais cette histoire de fête que tu organises, c’est parce que tu n’as pas d’argent ? ». « Tu as parfaitement raison, Nadia, ça ne te regarde pas ». […] Ce qui devait arriver arriva. La mère de Rebeca se retrouve derrière les barreaux. « Ce n’est qu’un contretemps… » lui assure t-elle. « Nous sommes fortes ! Nous surmonterons les différences de traitement qu’il existe entre une mère roturière baignant dans le trafic et la mère friquée d’un meurtrier ». « Nous ? » réplique Rebeca. « Il n’y a pas de Nous ! ». « Je sortirai bientôt, Rebe ». « Et en attendant ? ». « Sois forte, ma fille. Sois impitoyable ».
Il faut vraiment que les protagonistes de cette série arrêtent de se faire confiance à la moindre occasion. Il n’y a pas mieux pour perdre pied dès que les trahisons fleurissent comme des mimosas en hiver. Bref ! Il est évident que Guzman et Nadia finiront ensemble ! Malick est gentil mais d’une, il arrive trop tard. De deux, son couple formé avec Nadia n’a pas un centième de l’alchimie présente avec Guzman. De trois, il est gay !!! Ahahah, j’adore cette série. Malick ne pouvait pas surgir à un meilleur moment tant le couple Omar X Ander bat de l’aile. À la S01, Ander faisait tout pour que Omar officialise leur relation. À la S02/S03, Omar fait tout pour que Ander aille bien sauf que celui-ci a toujours quelque chose à lui reprocher. Ne parlons pas du faux couple Carla X Yeray. Ce type est insupportable, matérialiste et machiste. Pas étonnant que le père de la Marquise l’adore. Quant à Rebe X Samu, je n’arrive toujours pas à encadrer le bonhomme. Tantôt trop gentil, tantôt trop méchant, tantôt ceci, tantôt cela. Flemme de lui. Cela étant dit, j’ai beaucoup aimé cet épisode qui montre à quel point les différences de traitement entre riches et pauvres restent béantes. De même que les différences culturelles entre religions et liberté sexuelle. Et commence ne pas conclure sans évoquer la fabuleuse Lucrecia. Magnifique dans cette forteresse de solitude qu’elle se surprend à apprécier. Welcome to the club, darling.
