Méthodiquement, Rebeca enfile ses mitaines en vue de boxer sur le ring. Mais avant cela, il lui faut comprendre l’histoire de son nouvel élève, Samuel Garcia. « Donc ton grand frère l’a mise enceinte ? Celui qui est en prison ? ». « Oui… » répond Samu tout en frappant dans le sac. « Mais il ne l’a pas tuée ! La clé, c’est Carla ». « La marquise aux gros nichons ? ». « Exact ». « Moi qui pensais m’ennuyer dans ce lycée… Bref ! Droite- gauche ! ». « Si je parviens à me rapprocher d’elle… ». « Vous avez peu en commun ». « Christian y est parvenu ». « Et donc ? ». « Je suis boursier comme lui ! Je trouverai un moyen ». Quitte à tenter de séduire Carla et prendre de gros risques. Si Christian est dans l’incapacité de marcher suite à son « accident », c’est probablement parce qu’il s’apprêtait à balancer la vérité à la police. […] Cela fait désormais plus de 24 heures que Samuel a disparu. Et sa mère, Pilar, est sur le point de sombrer une bonne fois pour toute.
Rebeca est très rentre-dedans. Typiquement le genre d’approche que je déteste, ahah. Mais elle a l’air d’avoir bon fond et c’est là l’essentiel. En plus de dispenser (parfois) de bons conseils. Là où je me pose la question, c’est avec Carla. La mort de Marina lui pèse indéniablement sur la conscience mais, paradoxalement, elle a tout fait pour maquiller le meurtre de son cher Polo. Qu’elle ne voit quasiment plus, d’ailleurs. Quoiqu’il en soit, son personnage a une aura qui peut vite s’avérer magnétique si l’on n’y prend pas gare. N’est-ce pas, Samuel ? Le mec voulait mener son enquête et finit par se faire mener à la baguette. Au sens littéral du terme. Ajoutez à cette relation malsaine l’amour équivoque d’un demi-frère envers sa demi-soeur et vous obtenez un cocktail d’interdits explosif. Nous ne mentionnerons pas Polo et Ander qui s’onanisent à coté d’un Guzman totalement out … Enfin ! Samuel est-il vraiment mort comme Carla le prétend ? Le voir sombrer dans les ténèbres après Marina serait un poil cruel. Je mise sur une mise en scène.
7/10
