Tant bien que mal, Oku Ojiya tente de se frayer un chemin à travers les roseaux. Cela afin de rejoindre ses deux fils et les empêcher de s’entretuer. « Je ne serais pas un très bon guide… » s’excuse d’avance le vieil homme aveugle. « Mais je pense pouvoir vous accompagner tant que faire se peut ». « Prêtre Biwamaru… » le remercie Oku. Pendant ce temps, Hyakkimaru et Tahomaru se livrent un duel acharné. « Ta seule présence salit notre château !!! » hurle Tahomaru. « Votre château ? » répond avec colère Hyakkimaru. « Mon château ! Vous m’avez tout volé et je reprendrai tout !!! ». Et alors que l’héritier de Kaga tente de garder son calme, des souvenirs de sa mère remontent à la surface. Depuis toujours, celle-ci n’a fait que penser à Hyakkimaru et le péché qui était le sien de l’avoir abandonné. Quand bien même sa prière fervente a permis aux deux frères de se retrouver ici même. « Tu aurais dû tout avoir… » réalise Hyakkimaru. « Alors pourquoi te manque t-il également quelque chose ? ».
Quel magnifique et tragique finale. Que cela fait mal au coeur de voir Tahomaru périr aux cotés de sa tendre mère. Avec le père de coeur de Hyakkimaru, Dr. Jukai, acceptant sa fin avec sérénité. Les fautes de ces trois personnes étaient-elles si lourdes ? Tahomaru a voulu sauver la contrée qui l’a vu naitre ainsi que l’ensemble ses habitants. Tout en recherchant désespérément l’amour d’une mère qui ne lui sera venu qu’à la toute fin. Oku Ojiya, quant à elle, aurait aimé étreindre son fils malgré la malédiction inouïe infligée par la cruauté d’un père. Mais elle a fini par céder. Jusqu’au bout, elle n’aura eu de cesse de penser à Hyakkimaru. Quand bien même cela se serait fait au détriment de son autre fils. Enfin, le Dr. Jukai aurait souhaité ne jamais participer à cette guerre. Mais il l’a fait. D’où une culpabilité indélébile à l’égard de ces personnes qu’il a jadis exécuté. Qu’importe sa volonté de rédemption par la suite. Enfin… Je comprends pourquoi Hyakkimaru a fait route à part durant toutes ces années. Lui-aussi a du sang sur les mains. La plupart du temps, ce sang venait de personnes aux péchés lourds de conséquences. Malgré tout, le jeune homme a senti qu’il avait commis quelque chose de mal. D’où cette quête qu’il devait accomplir par lui-même. Avant de retrouver la femme de son coeur qui, elle-aussi, a entre temps cultivé et récolté le fruit des rizières dorées.
9/10
*Coup au Coeur*
Note Finale : 8/10
*Coup de Coeur*
