Fier de Disney ! Quand bien même le parc d’attraction fut à l’origine de ce bad buzz. Tout commence le 30 août dernier lorsque Harley McLean-Glass, mère de trois enfants, reçoit une réponse à un e-mail envoyé à Disneyland Paris. Dans celui-ci, Harley demandait si son jeune fils de 3 ans, fan absolu de Elsa, la Reine des Neiges, était autorisé à participer à un atelier Princesses. Organisé dans l’un des hôtels du site et dans lequel il aurait pu se déguiser en princesse. En plus de participer à des activités maquillage. La réponse de Disneyland Paris ne se fait pas attendre —> « Votre enfant étant un garçon, il ne pourra pas participer à cet atelier ». Ce qui provoque la colère de Harley qui n’entend pas imposer une règle genrée (basée sur le sexe d’un individu) sur un enfant qui, lui, ne souhaite que s’amuser. Devinez quoi ? Harley a eu raison de se mettre en colère !
Noah, aged three, was told he could not be a ‘princess for a day’ at Disneyland Paris – because he is not a girl https://t.co/09vtdLM985 pic.twitter.com/jC1DtnVqQK
— ITV News (@itvnews) 30 août 2017
48 heures plus tard, la direction de Disney lui a renvoyé un mail d’excuse lui indiquant que le petiot pouvait tout à fait participer ! Lui et d’autres garçons qui pourraient avoir envie de se déguiser en Elsa, Blanche-Neige ou Jasmine ! De fait, la politique eu égard aux ateliers Princesses a été clarifiée pour que ce type d’incident n’ait plus jamais lieu. L’occasion de faire un rappel simple —> Si un garçon a envie d’acheter une poupée Barbie ou souhaite se déguiser en princesse parce qu’il adore La Reine des Neiges, tant mieux pour lui ! M’est avis que le rôle d’un parent est d’accompagner son enfant dans les choix qu’il prend et qui lui font plaisir. Plutôt que de le contraindre à adopter sa vision des choses. D’autant plus lorsque celle-ci se base sur des croyances et/ou des opinions personnels sur ce que doit être un individu. Si une petite fille s’était déguisée en prince charmant, je pense qu’il n’y aurait pas eu une telle polémique. Ce qui, en un sens, montre qu’on a fait des avancées… Mais pas assez ! Pas encore.
