Alors que la passerelle de l’avion s’ouvre, Pacho Herera accueille son vieil ami, Amado Carrillo Fuentes, et la belle cargaison qu’il apporte. avec lui « Le Seigneur des Ciels ! ». « Commence pas, enfoiré ! ». « Et lui, c’est qui ? ». « Mon frère ! » répond Pacho. « Haa ! Viens là que je t’embrasse ! ». « Donc ! Tu nous amènes combien cette fois-ci ? », « 360 millions de dollars, cabron ! Je suis la trésorerie américaine à moi tout seul ! ». Oui, les affaires vont bien. […] « Il faut que vous sachiez ce qu’il se passe à Washington » déclare l’un des senior members du « Comité d’Appropriations ». « Tout le monde est fier du travail effectué eu égard à Pablo Escobar. Et, au passage c’est un honneur de vous rencontrer, Agent Peña. Pour autant, la cocaïne continue d’inonder le marché US. Et il va falloir régler ce petit problème ».
Hm ! Le blanchiment d’argent a donc été inventé suite au trafic de cocaïne provenant, entre autre, de la Colombie ! Suite au Bank Secrecy Act (1970), toutes les banques américaines ont dû reporter les transactions de plus de 10.000 dollars. D’où la nécessité pour les trafiquants de placer leur argent illégal dans des endroits…légaux. En ordonnant par exemple aux employés des comunas d’acheter des mandats postaux de 10.000 dollars. Aucune carte d’identité demandée ! Et les ordres peuvent être laissés vides tant qu’ils ne sont pas convertis en argent. Despues ? Tous ces mandats postaux sont transférés dans le paradis fiscal des Caraïbes —> Panama. En vue de procéder au « marcottage ». Soit le procédé qui rend l’argent sale propre ! Plus présicément –> Les mandats postaux sont déposés dans des banques locales puis transférés dans des sociétés écran. A.k.a. des sociétés fictives dont le seul but est de masquer les transactions financières d’une ou plusieurs entreprises. Sur ce, venons-en à nos agents de la DEA dépêchés à Cali par M. Peña —> M. Feistl et M. Van Ness ! Des types qui ne paient pas de mine et pourtant…
Pour la faire court –> Ces deux-là ont pour objectif de démêler le blanchiment d’argent et remonter à la source —> Les frères Rodriguez ! Lesquels détiennent la moitié de Cali mais n’y apparaissent jamais. Des fantômes milliardaires ! Ceci-dit, ces derniers ont beau être discrets, il suffit parfois d’un malheur pour tout enrayer. Ici, en l’occurence, un glitch d’ordinateur a permis aux autorités de Monaco de réaliser qu’une société en commandite avait de multiples comptes au sein d’une même banque. Laquelle était reliée à plein de comptes bidons à travers l’Europe. Puis vers une seule et même banque située à Bogota. Il ne reste plus qu’à Peña de découvrir si cette « société » travaille avec des trafiquants pour la faire bannir des US ! Via la Liste Clinton de l’époque ! Étape finale –> L’Office of Foreign Assets Control (OFAC), soit l’organe de contrôle financier dépendant du Département du Trésor des États-Unis, jette un oeil à tout ça et bingo ! Pour l’heure, et histoire d’éviter à se frotter à l’OFAC, la banque de Monaco a donné toutes les informations nécessaires à la DEA. Ce qui a permis à Javier de pister Franklin Jurado, le blanchisseur d’argent… Bref ! Vous l’avez compris —> Cette saison 3 va être un peu plus « cérébrale » que les deux autres ! Pimentée par de belles scènes d’action comme celle de la perquisition du Monsieur Finances du Cartel ! Heureusement pour lui —> Jorge était là pour limiter la casse. Je vois bien qu’il fait partie des good guys mais mec, tu vas te faire tellement ****** par ces connards ! À commencer par l’un des fils Rodriguez qui n’a pas hésité à saborder son futur plan de carrière alors que Jorge dinait avec ses futurs employeurs. Feistl et Van Ness ? Retour express à Bogota ! Tous les documents perquisitionnés restent sur Cali, évidemment. Mais qu’importe ! M. Finances a été pisté et bim –> Roberto Rodriguez sur un plateau d’argent ! Sur ce, en route pour l’épisode 04 ! Let’s destroy that f*cking cartel !
