Détective Pikachu : Un Jour, Je Serai…

Détective Pikachu

« Je me battrai sans répit ! »

Lorsqu’il était petit, Tim Goodman souhaitait être Dresseur Pokémon. Le meilleur de tous. Puis sa mère mourut et son père le négligea. Voilà pourquoi, lorsqu’il apprend son décès lors d’un accident de voiture, Tim n’est pas particulièrement affecté. « Ça fait des années que je ne l’ai pas vu » dit t-il à l’inspecteur Yoshida qui avait l’habitude de travailler avec Harry Goodman. « Passez-moi ses clés, je prends ses affaires et je vous laisse vous occuper du reste ». Le reste étant lié à l’enquête que menait Harry avant de mourir. Mais alors qu’il range l’appartement de son père, tout en réalisant que sa chambre n’a pas changé depuis son départ chez sa grand-mère, un bruit suspect alerte Tim. « J’ignore qui est là… » prévient le jeune homme muni d’une agrafeuse. « Mais je vous préviens, je suis armé !!! ». Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il réalisa que l’intrus était un Pikachu. « Allez, c’est parti… » maugrée la boule de poils. « Je sais que tu ne peux pas comprendre ce que je dis mais pose ton agrafeuse ou sinon, je vais t’électrocuter. Ok ? ». À ce moment, Tim et Pikachu (ou plutôt Détective Pikachu !) n’avaient aucune idée de l’aventure qui les attendait.

Détective Pikachu

Pour être sincère, je savais que j’allais être conquis par Détective Pikachu avant même d’entrer dans la salle. Les bandes-annonces, l’enrobage marketing et la présence (salvatrice ?) de Ryan Reynolds ne pouvaient pas se transformer en amère déception ! Alors oui, l’histoire n’est pas folle et quelques incohérences se baladent ci-et-là. Mais rien de fou comparé à l’écriture des long-métrages animés qui, mis à part quelques exceptions, n’a jamais brillé par son originalité. Ce qui compte, ici, c’est la capacité d’adaptation ! Comment restituer en live un univers aussi riche et exigeant que celui de Pokémon ? Premièrement par ce qui saute aux yeux —> Le chara-design et les effets spéciaux. Rendre crédibles et réalistes nos chères bestioles était une gageure —> La Paramount s’en sort avec les honneurs. Grâce au soutien du PDG de la Pokémon Company, Tsunekazu Ishihara, et le graphiste de la première génération, Ken Sugimori, l’axe créatif s’est concentré sur ce qui a inspiré les Pokémon originaux pour commencer —> Les animaux !

Détective Pikachu

Snubull et ses mimiques de bouledogue. Psykokwak et ses airs de canard ahuri. Ces Capumain qui, dans leur comportement, rappellent les singes de Kyoto. Sans oublier le rendu de fourrure, des écailles et des plumes… Une autre idée brillante fut d’articuler l’histoire autour du spin-off Détective Pikachu sorti sur 3DS en 2016. Avoir un Pikachu qui parle et fait office d’interprète entre humains et Pokémon permet de mieux comprendre leurs émotions. D’où un lien très touchant qui se tisse entre Tim et Pikachu. De quoi verser quelques larmes sur la fin… Ajoutez à ce bel enrobage une ville (Rhyme City) cosmopolite et charmante, un humour qui fait mouche (merci Ryan) et un rythme frénétique —> Vous obtenez une copie live convaincante. On regrettera tout de même, outre l’intrigue simplette, une action lisse. Malgré la classe de Metwo et un passage vertigineux (je n’en dis pas plus). Si vous êtes fan de Pokémon, foncez ! Malgré ses errances, la nostalgie, la bonne volonté du réalisateur, Rob Letterman, et la touche Ryan font de Détective Pikachu un incontournable du Pokémon Verse.

Détective Pikachu

7,5/10

*Coup de Coeur*

Publié le
Catégorisé comme Ciné

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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