Alors que Bean dort profondément, ne voilà t-il pas que sa mère, Dagmar, surgit sans crier gare. « C’est vraiment toi ? » s’écrie Bean. « Oui. Je serai toujours là pour toi ». « Alors pourquoi tu t’éloignes en flottant ? ». S’agit-il d’un fantôme, d’un esprit ou bien d’un rêve ? « Ouvre la boîte à musique que je t’ai donnée ». […] « Pourquoi maman nous a trahi ? » s’interroge Bean alors que son père observe sa fille d’un air suspect. « Regarde son portrait ! Elle resplendit de bonheur ! ». « Écoute-moi, ma fille… » lui répond Zog. « J’aimerais te dire un truc pour mieux comprendre les femmes. « Oui ? ». « J’ai dit que j’aimerais ! J’en sais rien ». Décidément, certaines choses ne changeront jamais. « Le mariage ? » poursuit Zog. « Du pipeau ! Ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps ? Du pipeau de pipeau !!! ». « Papa, tu finiras par rencontrer quelqu’un ». « Non ! J’en ai assez des femmes ! Je vais apprendre à contempler ma solitude ». « Écoute ton coeur et tout ira mieux » lui recommande sa fille. « Ha… Merci, Beanie ».
Enfin un épisode qui repart du bon pied ! L’introduction de Ursula, cette Selkie capable de se transformer en ours sitôt qu’elle revêt une fourrure de l’animal, fait du bien au rythme de cette S02. Non-seulement la femme sauvage est attachante mais on découvre une facette appréciable de Zog. Lequel, à défaut de comprendre les femmes, fait au moins l’effort de respecter leurs souhaits (de temps à autre). Ici, Ursula a beau avoir apprécie le temps passé au château en compagnie de Zog, la forêt restera son royaume à elle. Le problème de l’Amour est qu’il privilégie souvent l’égoïsme de l’individu à la prise en compte du partenaire. Nous restons avec cette personne parce que nous l’aimons et sommes heureux à ses cotés. Mais dès que ce n’est plus le cas, on se surprend à vouloir son malheur en souhaitant qu’elle ne trouve jamais le bonheur auprès de quelqu’un d’autre. Est-ce vraiment de l’amour ? Celui-ci étant censé être inconditionnel par essence. Enfin ! Tu as fait le bon choix, Zog ! Aspirer au bonheur de l’être aimé quitte à être malheureux soi-même. Voilà le véritable Amour.