Cet homme me dégoûte. Et le simple fait qu’il continue à officier en tant que député (malgré le fait d’avoir été viré de son poste de vice-président de l’Assemblée) en dit long sur l’impunité des politiques. Cela d’autant plus lorsqu’il s’agit d’harcèlement sexuel à l’encontre des femmes. Un sexisme accepté « depuis la nuit des temps » dans le milieu. Et pas que politique d’ailleurs. Aujourd’hui, cinq nouvelles femmes (militantes écologistes et journaliste radio) ont témoigné contre Denis Baupin pour « Harcèlement et agression sexuel ». Rappelons que le 9 mai dernier, quatre femmes avait porté plainte contre le prédateur sexuel pour les mêmes motifs.
Sa femme, la ministre du Logement Emmanuelle Cosse, s’était alors empressée de prendre sa défense. Reste à voir si cela sera toujours le cas aujourd’hui. La teneur des témoignages dénonçant le même comportement de détraqué salace. Plaquage contre le mur, remarques déplacées, agressions sexuelles en bonne et due forme. Sachant que beaucoup de monde était au courant. Or, si tel est le cas, pourquoi notre maire de Paris, Anne Hidalgo, l’a t’elle laissé en fonction ? Était-elle aveugle à ce point ? Ou a t-elle détourné le regard par pure convenance ? Dans tous les cas de figure, c’est inacceptable.