Il avait 70 ans et meurt des suites d’un cancer. Damn, c’est dingue comme toutes les morts dont j’ai connaissance sont liées d’un manière ou une autre à un cancer. Ici, dans le cas de Pat Conroy, il s’agissait d’un cancer du pancréas. Un mal contre lequel le romancier US s’était juré de mener une lutte de tous les instants il y a même pas un mois de ça, le 15 février dernier. Quel constat effrayant que de réaliser combien la volonté de l’esprit ne peut parfois rien contre la maladie du corps.
Principalement connu pour les best-sellers du « Prince des Marées » et « Grand Santoni », Pat Conroy était un homme bon et ingénu selon son entourage. Le genre de personnage qu’il suffit de fréquenter quelques instants pour se sentir bien. N’ayant pas lu ses ouvrages, je ne peux malheureusement m’étendre sur son oeuvre si ce n’est que les témoignages des quelques lecteurs aperçus ci-et-là font état d’une plume innée étant parvenue à transformer une enfance meurtrie (père violent et autoritaire) en un plaidoyer pour la vie et l’introspection. Mes pensées à l’homme, sa famille et ses proches.