Dénoncer la pédophilie au sein de l’Église est une bonne chose, agir serait mieux. Notamment en évinçant enfin ce cardinal Barbarin qui, pendant des années durant, aurait couvert consciemment les agissement pédophiles du prêtre Bernard Preynat. Lequel se livrera, de 1970 à 1991, à plusieurs viols sur des scouts lyonnais ayant moins de 15 ans. Le sous-homme a depuis tout avoué et la suite de l’enquête judiciaire se porte désormais sur ses supérieurs qui, à l’époque des faits, auraient choisi de ne rien dire histoire de ne pas ternir la réputation de l’Église. À moins qu’eux-aussi s’adonnaient à des viols sur gosses ? Qui sait, on ne peut plus vraiment faire confiance à ce milieu.
D’autant plus quand l’intéressé ose prétendre n’avoir jamais rien su de ces histoires alors que le diocèse du lyon (dont il avait la charge) avait été alerté de cette affaire depuis bien longtemps. Au moins 2007/2008 officiellement, probablement bien avant officieusement. Sachant que le prêtre pédophile ne sera suspendu de ces fonctions qu’en 2014. Soit au moment où l’affaire commence à connaitre un certain retentissement médiatique. En plus de Philippe Barbarin, d’autres membres du diocèse sont mis en cause pour « non-dénonciation d’agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans et mise en péril d’autrui ». En espérant que justice soit faite.
Enquête préliminaire à Lyon : réaction du cardinal Barbarin
Le cardinal Philippe Barbarin prend acte avec gravité de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Lyon pour non dénonciation de crime et mise en danger de la vie d’autrui. Cette enquête fait suite au signalement de victimes, mineures au moment des faits, d’actes commis jusqu’en 1991 par le Père Bernard Preynat, prêtre du diocèse de Lyon.
Le cardinal Barbarin et le diocèse de Lyon coopéreront avec sérénité et confiance avec la justice et fourniront aux enquêteurs toutes les informations à leur disposition pour faire la lumière sur ces événements, dont la complexité et l’ancienneté exigent une approche prudente.
Conscient de l’extrême gravité des faits reprochés au prêtre mis en examen, le cardinal Barbarin tient à rappeler qu’il n’était pas archevêque de Lyon à l’époque des faits et qu’il n’a jamais couvert aucun fait de pédophilie. Il s’est trouvé en 2007/2008 informé du passé de ce prêtre, dont les agissements antérieurs à 1991 avaient été traités, à leur époque respective, par ses trois prédécesseurs. Convaincu que ce prêtre avait rompu avec ce passé, il avait alors renouvelé la mission que lui avaient donnée ses prédécesseurs. Grâce au collectif des victimes de la Parole Libérée, on sait que, si les faits sont plus nombreux et plus graves que ce qu’il semblait en 2007/2008, aucun n’est à notre connaissance postérieur à 1991.
C’est en 2014 qu’il reçoit pour la 1ère fois le témoignage direct d’une victime pour des faits prescrits et qu’il décide, après avoir pris l’avis de Rome, de suspendre ce prêtre en mai 2015, avant même la première plainte d’une victime devant la Justice.
Le cardinal Barbarin renouvelle son soutien aux victimes et à leurs familles et porte dans sa prière toutes les personnes blessées par ces douloureux événements. Il émet le vœu que la justice puisse agir dans la sérénité nécessaire à la compréhension et à la manifestation de la vérité.
Le cardinal Barbarin a agi avec « extrême responsabilité », comme l’a rappelé le 19 février 2016 le porte-parole du Vatican.
LAISSONS FAIRE LA JUSTICE ET SI CE QUI EST DIT + HAUT EST VRAI CE GARS LÀ N’EST PAS RESPONSABLE …C’EST COMME SI VOUS …ÉTIEZ NOMMÉ AUJOURD’HUI À LA TËTE D’UNE COLONIE DE VACANCES ET QUE RESPONSABLE DES MONITEURS, ON VOUS ACCUSEZ D’AVOIR COUVERT LES ACTES D’UN MONITEUR PÉDOPHILE QUI ABUSE D’ENFANTS DEPUIS 10 ANS ….DÉSOLÉ MAIS DANS CE CAS VOUS NÊTES PAS RESPONSABLE ….C’EST VISIBLEMENT LA MÊME CHOSE POUR LUI …ATTENDONS DE VOIR AVEC LA JUSTICE !!!
A lire aussi :
– le communiqué de presse de la conférence des évêques de France
Publié le 4 mars 2016 dans : Actualités > Textes & communiqués