Il avait seulement 65 ans et décède des suites d’une longue maladie. Peu prolifique, François Dupeyron a pourtant marqué le cinéma français à travers certaines oeuvres telles que « Drôle d’endroit pour une rencontre » avec Gérard Depardieu et Christine Deneuve (1988) puis surtout « La Chambre des Officiers » (2001) centré sur la 1ere guerre mondiale et « Les gueules cassées ». À savoir ces survivants aux stigmates physiques et psychologiques parfois très lourds à porter. Trop lourds.
Suite à la sortie du film, André Dussolier remportera le César du meilleur acteur dans un second rôle en 2002 tandis que Dupeyron sera nominé dans la catégorie du meilleur réalisateur, du meilleur scénario et du meilleur film. À cette occasion, j’ai appris avec surprise que le César de la meilleure photographie avait été attribué à un certain Tetsuo Nagata. Soit un directeur japonais extrêmement doué dans son domaine (il remportera également le César de la meilleure photo pour La Môme en 2008). Comme quoi Dupeyron avait le coup d’oeil. Mes pensées à l’homme, ses proches et sa famille.