Parce qu’une piqure de rappel n’a jamais fait de mal. D’autant plus en 2016 où la lutte contre les harcèlements et agressions sexuelles subies par les femmes n’a jamais été aussi vive. Les agressions sexuelles collectives de Cologne ou les régulières tentatives de viol à Mantes-la-Jolie ne sont que des exemples parmi tant d’autres. La preuve que certains déchets feraient bien d’apprendre à respecter la femme au lieu de se complaire dans cette sous-culture du viol.
De même, il est grand temps que notre société cesse d’afficher un tel laxisme judiciaire à l’encontre des violeurs. Ce qui leur donne un sentiment d’impunité tel qu’ils n’hésitent pas à passer à l’action et à répéter ce schéma nauséabond parce qu’ils ont l’impression de ne pas craindre grand chose. Et dire qu’on se revendique « espèce évoluée ». Il y a encore énormément de chemin à faire avant que l’on puisse réellement s’octroyer un tel statut. Et ça commence par le respect de la femme et son égalité parfaite vis-à-vis de l’homme.
Merci pour cette géniale série de photos !
En lien avec votre article sur la culture du viol de 2016 et en écho avec l’actualité irlandaise en 2018 (#thisisnotconsent). Plasticienne, des femmes indignées par l’aquittement d’un violeur, ont accepté de prêter un string, ce petit bout de tissu, symbole de culpabilité supposé, que je dessine épinglé ?
A découvrir le tout début de la série : https://1011-art.blogspot.com/p/thisisnotconsent.html
Et aussi en écho, une oeuvre plus pudique intitulée « Noli me tangere » sur l’inviolabilité du corps de la femme : https://1011-art.blogspot.fr/p/noli-me-tangere.html