Déplorable
Les faits ont eu lieu samedi dernier. Alors qu’une chasse à courre prend place dans l’Oise, un cerf parvient à s’échapper et trouve refuge dans une propriété privée de Lacroix-Saint-Ouen. Se faisant, les chasseurs retirent leurs chienS et sortent les fouets afin de déloger l’animal du jardin. Ne cédant pas, le cerf passe dans une autre propriété et se terre dans la descente de garage. C’est à partir de là qu’un dénommé Alain Drach, et avec l’accord des gendarmes, décide d’entrer dans la propriété privée en enjambant la barrière. Armé de son fusil, il abat de deux balles le cerf. Lui et d’autres chasseurs soulèvent sa dépouille pour l’emmener dans la forêt voisine. Ce drame a choqué les riverains. À commencer par les propriétaires qui, contrairement à ce qu’on entend sur la vidéo, n’avaient pas donné l’autorisation à ce Alain Drach de s’introduire dans leur jardin. Qui plus est pour tuer un animal qui ne faisait que se raccrocher à la vie.
Mais au-delà du meurtre, c’est la chasse à courre qui est à nouveau pointée du doigt. Ce « loisir » qui consiste à traquer des animaux sauvages en vue de les tuer pour le plaisir. Malheureusement, la loi est de leur coté. Même pour le cas de la violation de propriété privée. Les propriétaires doivent seulement être contactés. Ensuite, les chasseurs doivent « finir la chasse ». Au bout du compte, ces personnes ne risquent absolument rien car ils sont dans leur « bon droit ». Tant que le quota de 25 à 30 cerfs tués par an est respecté. Alors que faire ? Protester. Encore et encore. Faire valoir la vie animale au détriment du plaisir de tuer. Depuis ce drame, Alain Drach fait l’objet de nombreuses plaintes et menaces de mort. Une nouvelle chasse à Courre sera organisée samedi prochain. Un dispositif de gendarmes sera déployé pour l’occasion afin d’éviter d’éventuelles confrontations entre protecteurs des animaux et chasseurs.
Effectivement. Il y a seulement 2 voies pour s’introduire chez quelqu’un (sans prendre en compte son consentement): premièrement par les forces de l’ordre en possession d’un mandat de perquisition remis par un prefet (bien qu’avec vigipirate …) et par des chasseurs pistant du gros gibier (sanglier/cerf …), qui exerce alors leur « droit de passage ». Bien sur faut pouvoir prouver qu’on est bien chasseur et que l’on chasse un gros gibier (temoignage, trace de pas et de casse …)