En janvier 2015, il avait été le premier individu à être suspecté de complicité dans la fusillade de Charlie Hebdo. Beau frère de Chérif Kouachi et âgé de 18 ans à l’époque, Mourad Hamyd doit passer par une garde à vue de 48 heures avant d’être relâché faute de preuves suffisantes. Qui plus est, le jeune homme était en cours à son lycée de Charleville-Mézières lorsque l’attaque du commando terroriste a eu lieu dans les locaux de l’hebdomadaire satyrique. Des faits corroborés par ses camarades de classe qui l’avaient défendu à l’époque.
Nous apprenons aujourd’hui que cet individu se trouve dans un centre de détention en Bulgarie après avoir été refoulé à la frontière turco-syrienne par les autorités turques. Son sac à dos a été fouillé et a permis de découvrir qu’il comptait rejoindre les rangs de l’organisation terroriste Daesh. C’est suite à un signalement de sa famille le 25 juillet dernier que la police judiciaire de Reims s’est empressée de signaler son profil qui fait au passage l’objet d’une fiche S. Son avocate, avec qui il n’est plus en contact depuis janvier 2015, s’est dite « très étonnée » par son arrestation. Une énième preuve que l’on ne peut se fier aux propos de ceux suspectés de terrorisme puisqu’ils n’hésitent pas à avoir recours au double langage en vue de protéger leurs sinistres intentions.
« Dans mes discussions avec Chérif Kouachi, celui-ci légitimait le recours aux attentats-suicides. » #jihad #PacFTVhttps://t.co/zp0CIYXscG
— Pièces à conviction (@PacFTV) 8 décembre 2015