« Je ne veux plus valoir quoi que ce soit à qui que ce soit ». Ce furent les dernières paroles de Denji à Aki avant qu’il ne s’engouffre de lui-même dans la gueule du démon du Huitième Étage. « La douleur ! » hurle t-il. « La souffrance !!! ». Et Denji découpe. Encore et encore. « Tu ne trouveras jamais mon coeur !!! » hurle le Oni. Mais Denji est en état de transe. « Ça craint… » réalise Power. « Quand Denji active sa transformation, il perd beaucoup de sang… Jusqu’au point où ses tronçonneuses se rétractent ». « Meurs ! » hurle le démon. « Meurs !!! ». « Va te faire foutre !!! » réplique Denji en dévorant la chair du monstre. « T’as un goût de merde mais te voir souffrir à ce point me donne la gnaque ! Hahahaha !!! ». Aux confins de la démence. […] « Tu sais pourquoi les démons craignent les fous ? » avait un jour demandé le supérieur de Himeno. « Parce qu’ils ne parviennent pas à s’ancrer dans leurs peurs les plus profondes ». Parce qu’ils ne les comprennent pas. « Vous buvez trop, sensei ». « Et ta sensibilité te perdra un jour, Himeno ».
Une première partie d’action charcutière. Une deuxième partie Slice of Life ! Quel merveilleux équilibre. Et je dois avouer que malgré la démence sidérante de Denji ayant frappé durant trois jours et trois nuits le démon du Huitième Étage, c’est l’After Work de nos zozos qui m’a le plus plu ! Entre les présentations joyeuses, le concours de qui s’enfilera le plus de bières et le fameux baiser avec la langue (et autre chose) de Himeno-senpai… Ce qui est dingue, c’est que quelques minutes plus tard, on se retrouve avec une saynète beaucoup plus intime et belle entre Himeno et Denji ! La première, bien éméchée, s’agaçant de la fascination de Aki et Denji eu égard à Makima. « Tu veux le faire ? ». Haaaaaa ! Ce manga est décidément sans nul autre pareil.