Et il convient de prendre cette expression au pied de la lettre au vu des multiples constats de journalistes, présents sur place, et faisant état de cadavres gisant à même les rues. Les responsables de ces exactions se résumeraient à, d’un coté, les ex-rebelles Séléka musulmans et, de l’autre, les miliciens chrétiens anti-balakas (anti-machette). Cela à l’heure où l’on attend une intervention française d’ici ce week-end.
Entre les deux : des victimes civiles mortes, mutilées, violées, et cela peu importe qu’il s’agisse d’enfants, de vieillards, ou encore de femmes enceintes. Une chose est sure : la ville est plongée dans le chaos comme en témoigne cette vidéo d’un homme tabassé par les ex-Séléka, qui tiennent dorénavant Bangui, alors qu’il ne faisait que répondre aux questions d’un journalistes