Catarina Migliorini a eu ce qu’elle voulait : être célèbre. En octobre dernier, elle mettait sa virginité aux enchères sur un site spécialisé dont une partie des gains obtenus seraient directement reversés à une ONG pour les sans-abris de son quartier natal à Santa Catarina. L’ « heureux gagnant » : un japonais du nom de Natsu qui aura déboursé près de 780 000 $ pour avoir le droit de déflorer la jeune brésilienne. Y a pas à dire : c’est classe.
Le moment tant attendu devrait arriver au début de l’année prochaine en Australie où le japonais a réussi à obtenir des visas et devra passer des tests sanguins (MST tout ça). En attendant, Catarina Migliorini est devenue une people, comme Zahia en son temps (qui depuis a sa propre marque de mode), et pose pour le magasine Playboy Brasil (à prononcer avec l’accent portugais).
On ne pourra pas en dire autant de son compatriote, Alex Stepanov, qui lui aussi avait mis sa virginité sur le marché…mais n’a pas rencontré le même succès : 3000 $. Bien sur cela peut s’expliquer par le fait qu’il n’existe aucun moyen de savoir si le jeune homme dit la vérité ou non. Quoiqu’il en soit, il est tout de même bon de savoir que les deux puceaux ont bien rodé leur coup puisque le dispositif marketing était accompagné d’un site dédié ainsi que d’une bande annonce type « Adopte une vierge ».
Et ce que je trouve assez édifiant de notre époque et de notre génération, c’est que ce type de stratégie, du moins pour Catarina Migliorini, a plus que payé ! C’est un fait : nous vivons dans une société du paraitre, du scandale et…du sexe. Il n’y a qu’à jeter un coup d’oeil aux reality-shows/presse people et voir le succès des Nabila et autres Ayem. Moyen plutôt simple pour accéder à la notoriété, aux célébrités et à l’argent facile : mais est-ce vraiment une attitude à blâmer quand on voit la situation plus que confortable dans laquelle sont maintenant ces personnes là ? Alors que dans le même temps certains s’échinent à avoir un pauvre bac+5 pour se retrouver ensuite au chômage ? A méditer…
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