Rio de Janeiro, Brasilia, Sao Paulo : toutes les grandes villes s’insurgent contre cette prochaine coupe du monde dont les dépenses ont fait grimper en flèche les prix immobiliers et tickets de transport public + empêché la construction/rénovation de milliers d’établissements publics (hôpitaux, écoles, crèches, etc). Un constat qui s’est imposé jusqu’aux déjà bien sinistrés favelas qui, aujourd’hui, sont elles aussi concernées par cette montée des prix tous azimut.
« Fifa go home ! » scandent les brésiliens à longueur de journée. Un slogan qui peut paraitre surprenant quand on sait à quel point les brésiliens sont passionnés de football. Mais cette passion ne doit pas se faire au prix de davantage d’exclusion social (le Brésil étant de base bien fourni en la matière) : ce qui risquerait de paralyser une bonne fois pour toute le pays et mettre en péril l’organisation de ce mondial 2014.