Quel dommage que Boruto ne soit pas à minima bimensuel. Si Mikio Ikemoto savait gérer son récit, on aurait pu avoir une oeuvre égalant la superbe de Naruto mais, hélas, ce ne sera jamais le cas. Ici, le chapitre est plutôt bon niveau action mais, damn, nous avons à peine avancé à la fin ! Et on est censé attendre un mois supplémentaire pour la suite ? Un autre problème sur lequel Mikio risque de ne pas drastiquement évoluer —> L’agencement et la scénique. Les scènes de combat restent agréables à suivre mais, tout de même, quasiment aucune double page. Si ce n’est zéro double page depuis le début du manga ? Quand on voit le travail réalisé par Toyotaro sur Dragon Ball Super, lui-aussi manga mensuel, on se demande si Ikemoto-san était la bonne personne pour le poste de dessinateur. Son character design, en revanche, est vraiment unique et plutôt réussi en ce qui me concerne. Mais le rang du chara ne suffit pas.
Enfin… Pour revenir au chapitre, j’apprécie la petite dose d’action de Sarada qui risque de se faire rare par la suite. J’ai également aimé sa tirade sur le fait que le rang n’importe que très peu voire pas du tout. Une philosophie en totale contradiction avec ce qu’elle envisageait pour sa carrière lors de la première phase. Il faut dire qu’entre temps, Konoha s’est retourné contre Boruto. Et elle-seule, ainsi que Sumire et potentiellement Himawari, savent qu’il est innocent. Autrement, on en parle du manque de danger qu’incarne Code ? C’est limite si les débris de Juubi incarnent de facto la véritable menace ! De fait, Boruto le dit explicitement. Tôt ou tard, Code perdra le contrôle du Juubi et, alors, un danger bien plus important qu’un gosse frustré doté de pouvoirs semi divin, fera son apparition. Allez, la suite. J’imagine que cette apparition de Boruto se soldera par un début d’affrontement avec Kawaki.
